Hugues Sambin

Fils d'un menuisier, il participe, parmi l"équipe des menuisiers, aux travaux du château de Fontainebleau où il se forme au style maniériste français.

Il épouse à Dijon la fille de Jean Boudrillet, maître menuisier lui-même, auquel il lui succédera à la tête de l’atelier familial.

Il est à la tête d’un atelier de menuiserie important, hérité de son beau-père Jean Boudrillet.
A partir de cette époque, il peut placer dans les nouvelles demeures qu'il réalise les meubles qu'il fait. C'est son activité vraisemblablement la plus lucrative.

La ville de Dijon lui commande trois statues pour l’entrée du duc d’Aumale.

Il réalise la sculpture du Jugement dernier pour le portique central de l'église Saint-Michel de Dijon.

Pour l'entrée du roi Charles IX, il est cité comme «superintendant et conducteurs des travaux».
Hugues Sambin n"est pas à cette époque qu’un simple faiseur de meubles. Il est cité dans les textes où on peut le retrouver comme ingénieur, ornemaniste, architecte, et menuisier. Il a été consulté pour des projets en hydraulique.

Après la mort de son beau-père, sa présence à Dijon est épisodique.

Il donne les plans du toit à l'impériale de la collégiale Notre-Dame de Beaune, réalisé de 1580 à 1588.

Il réalise la façade principale du palais de Justice de Besançon.

Il réalise la clôture de la chapelle du Saint-Esprit et la porte dite du Scrin destinées au palais du Parlement du duché de Bourgogne, aujourd’hui palais de justice de Dijon.