Adolphe-Augustin Rey

Après avoir suivi les cours de l'Ecole des Arts décoratifs, il entre à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris (atelier André).

Il collabore avec Paul Sédille pour les magasins du Printemps.

Il est diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts.

Maison pour jeunes orphelins, rue Alexandre-Dumas, à Paris 11^ème arrondissement.

Maison des apprentis et jeunes ouvriers, rue Titon, Paris 11^ème arrondissement.

Temple du Puy-en-Velay.

Eglise luthérienne du Bon Secours, 20 rue Titon, Paris 11^ème arrondissement.

Habitation à bon marché, rue Titon, Paris 11^ème arrondissement.

Eglise luthérienne Saint-Paul de Montmartre, 90 boulevard Barbès, Paris 18^ème arrondissement.

Asile temporaire pour enfants, avenue Villemain, Paris 14^ème arrondissement.

Immeuble et temple de Port-Royal.

Temple de Madranges (Corrèze)

Architecte du Palais des Forêts pour l'Exposition universelle.

Maison du Peuple à Montmartre, rue de Clignancourt, Paris 18^ème arrondissement.

Membre de la Société de médecine publique et de génie sanitaire.

Rey expose un élément de bibliothèque d'inspiration "autrichienne" au Salon des artistes français avec A. Landry.

Il collabore aux revues "L'Architecture" et "La Construction Moderne".

Il remporte le premier prix au concours de la Fondation Rothschild. Henry Provensal est classé deuxième.
Il devient architecte de la Fondation Rothschild avec quatre autres lauréats.
Le concours de Fondation Rothschild va marquer un tournant dans sa carrière.
Il est couvert d'éloges et de récompenses et va faire des exposés sur son projet. Il participe à de nombreux congrès (plus de 40 en 8 ans), parcourt l'Europe et les Etats-Unis où il rencontre les meilleurs spécialistes étrangers et augmente sa documentation.
Il va progressivement délaisser la construction et se spécialiser dans des études théoriques sur l'hygiène et l'urbanisme.

Temple de Saintes.

Rey adhère à la Société française des habitations à bon marché.
Il remporte une médaille au Salon des artistes français pour son projet de la Fondation Rothschild.
Il obtient une médaille au concours pour l'aménagement des nouveaux quartiers de la Bourse à Marseille.
Il continue sa collaboration avec la Fondation Rothschild pour les immeubles H.B.M. de Popincourt et de Belleville, à Paris.
Il obtient un grand diplôme d'honneur à l'Exposition internationale de Milan pour son projet au concours de la Fondation Rothschild.
Il a directement influencé le projet Cotton et Rousselot, lauréat de l'Exposition internationale de Milan.
Le projet du concours Rothschild a inspiré de nombreux projets H.B.M. avant la Première guerre mondiale : la Fondation Phipps, à New York, l'ensemble Saïda de la Fondation Lebaudy à Paris, le groupe Emile-Zola construit par l'architecte Payret-Dortail pour la Ville de Paris,...
Il commence à travailler sur son livre sur l'urbanisme (il n'est publié qu'en 1928).

Rey est démis de ses fonctions à la Fondation Rothschild. Il est remplacé par Henry Provensal.
Il est nommé au Conseil supérieur des habitations à bon marché en remplacement d'Emile Trélat.
Il est admis à la Société centrale des architectes français sur le présentation de Nénot.

Lauréat du concours pour le Palais du gouverneur du Rio Grande do Sul (Brésil).
Il est membre de la Section d'hygiène urbaine et rurale du Musée social.

Maisons ouvrières pour employés du Métro (12^ème et 13^ème arrondissements).

Rey réalise le pavillon modèle à l'Exposition universelle de Bruxelles pour le Comité départemental de patronage des H.B.M.

Médaille de l'Architecture privée decernée par la Société centrale des architectes français pour l'ensemble de ses travaux.

Publication : Le cri de la France : des logements. L gravité de la crise, les grands remèdes.

Il séjourne à et publie des ouvrages sur la guerre, la pensée française, les grands hommes de la France.

Il reprend sa collaboration avec la revue "L'Architecture".
Il participe activement aux travaux de l'Association des hygiénistes et techniciens municipaux dont il est le président.

Membre du Comité d'organisation de l'Exposition d'urbanisme de Strasbourg. Il est donc aussi membre de la Société frnçaise des urbanistes.

Réalisation d'habitations ouvrières à l'Exposition des arts décoratifs.

Publication de ses recherches sur l'urbanisme et l'orientation des habitations en fonction de l'ensoleillement : La science des plans de ville, avec Ch. Barde et J. Pidoux.

Il est radié de la Société centrale des architectes français et passe devant le Conseil de discipline de la S.A.D.G. pour une raison inconnue.

Membre du Comité de direction de la revue "Urbanisme" de la Société Française des Urbanistes.

Parution de "L'Hygiène de l'habitation", tome 16 du traité d'urbanisme, étude que Rey avait rédigée dans les années 20.