Musée du Vieux-Nîmes

Mention d'un évêché à Nîmes.

Pendant la fête de la «Michelade» - foire qui a lieu pendant la fête de la Saint-Michel, le 29 septembre - des émeutiers protestants décident piller les églises de Nîmes.
Le lendemain ils emprisonnent 80 à 100 catholiques qu'ils égorgent froidement dans la cour de l'évêche. Leurs corps sont précipités dans le puits de la cour qui est alors fermé.
L'évêque, Monseigneur d'Elbène, en n'échappa que de justesse.
Le palais épiscopal est démoli.

L'évêque, Monseigneur Séguier, confie la reconstruction du Palais épiscopal à l'ingénieur du Roi Ponce Alexis de La Feuille, inspecteur pour le roi des Ouvrages du canal du Midi.
Il est construit par Jacques Cubizol.
Faute de moyen, il est inachevé.

Monseigneur Fléchier succède à Monseigneur Séguier.

Pierre Dardailhon construit pour Monseigneur Becdelièvre la chapelle de l'évêque, à gauche, reliant l'évêché à la cathédrale (séparée aujourd'hui par le passage Mathieu Lacroix).
La façade à droite de l'entrée n'est qu'un mur, réplique de la façade de gauche, ayant pour but de symétriser l'architecture de la cour. Les terrains situés à l'arrière du mur de droite n'ont jamais été achetés. L'aile droite de l'entrée, prévue par l'architecte, n'a jamais été construite.

L'Evêché est acheté comme Bien national.

L'Evêché devient un bâtiment public puis l'Hôtel de la Préfecture du Gard.

La Restauratiion rend le bâtiment à l'évêque de Nîmes jusqu'à la loi de Séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Création du musée du Vieux-Nîmes.