Hôtel de Caumont

Naissance à Avignon de Joseph de Seytres, seigneur de Verquières-en-Provence et marquis de Caumont.

Après avoir demandé les plans de son hôtel à l'architecte Jean-Baptiste Franque, il fait réaliser les fondations sur un terrain qu'il possédait entre l'hospice Saint-Louis et la rue Violette (ancienne rue des Vieilles-Etudes).

Les travaux s'arrêtent à cause de l'épidémie de peste qui ravage le Comtat Venaissin à cette époque.

Les travaux sont en partie terminés. Le marquis de Caumont s'installe alors dans l'hôtel.

A la mort du marquis, son fils, Joseph-François-Xavier, hérite de l'hôtel. Il fait poursuivre les travaux par Jean-Baptiste Franque et son fils François II.

Fin des travaux.

Les biens sont saisis au début de la Révolution.

On pense installer la préfecture dans l'hôtel.

Le département du Vaucluse achète l'hôtel pour 130 000 francs.

Une école normale d'instituteurs est installée dans l'hôtel.

On y place une caserne de gendarmerie. Le percement du boulevard Raspail fait disparaître le jardin.

L'hôtel est transformé en université de Lettres. A cette époque il ne reste plus rien des dispositions intérieures primitives de l'hôtel. Les façades sont classées à l'inventaire des Monuments historiques.

Le Conseil général remet l'hôtel à la ville d'Avignon.

La collection Yvon Lambert est installée dans l'hôtel. La réhabilitation de l'hôtel a été réalisée par l'architecte Rudy Ricciotti en suivant un programme muséographique défini par Eric Mézil, directeur de la collection Lambert. Les aménagements de la librairie et du restaurant ont été faits par Andrée Putman.